Votre visage dit tout sur vous…et même ce que vous ne savez pas… pour trouver VOTRE solution !

PARTIE 1

MIS A JOUR LE 08-01-2016

Oui, j’en ai fait l’expérience hier.

Il fallait que je vous en parle tout de suite car c’est trop extraordinaire.

J’ai participé à des ateliers de morphopsychologie.

Ce que j’ai vécu est étonnant.

Surtout que je ne m’y attendais pas.

Bon, Ok, je me pose et on en parle tout de suite.

Par contre, comme c’est un article long avec deux parties très différentes en raison des situations traitées – la première partie est très lourde de tension et la deuxième partie est surprenante – et bien je vous livrerai ce contenu en deux fois. Mais ça vaut le coup.

Une expérience riche qui s’intègre bien dans le cadre de notre thématique de la crise de la quarantaine.

Un appel surprise

Mardi soir, je reçois un appel de Christophe Drouet, LE morpho-psychologue connu et reconnu.

Essayons de préciser un peu de qui on parle parce que Christophe a plusieurs cordes à son arc :

– co-auteur de « Visage, Corps et Personnalité », publié en 2006 aux Editions Médicis,

– consultant en entreprises dont certains grands noms du monde du luxe,

– consultant TV (pour des émissions liées à la compréhension de la personnalité d’un personnage célèbre vivant ou mort à travers son visage),

– fondateur de l’école supérieure de morphopsychologie  (http://www.esmfrance.org/Ecole.sup.de.morphopsychologie.html  et  http://www.morpho-psychologie.fr/enseignement/enseignement.htm ),

– conférencier,

– coach,

– thérapeute avec notamment à son actif l’acuponcture ( http://www.christophedrouet.fr/Christophe.Drouet.html ).

Visage, corps et personnalite - 1ere de couverture

Couverture de son livre (pas de photo de plus grande définition)

Et donc, voilà que l’expert que je cherche à interviewer depuis un an, sans que l’on arrive à caler un rendez-vous, m’appelle mardi soir :

CD : Allo Didier, c’est Christophe Drouet, tu vas bien ?

Didier : Christophe ? Sympa de m’appeler. Oui, oui, je vais bien.

CD : Ecoute, je t’appelle un peu tard, mais demain je suis en atelier sur Nantes et j’aimerais t’inviter en tant qu’observateur…si tu as le temps.

Didier : Super Christophe ! Je suis très intéressé, j’accepte. Je m’arrange avec mon emploi du temps du mieux possible. Et j’amène quand même une partie de mon matériel d’interview au cas où on aurait le temps.

CD : Ok Didier, mais ça va être assez chargé, et cela va t’intéresser j’en suis sûr. Je t’envoie les coordonnées par SMS. A demain.

Et voilà, en deux minutes, je me suis retrouvé invité à vivre une journée très différente de celle que j’avais prévue.

Quelle chance ! (ha oui ! Je n’y crois pas !).

Et d’autant plus que c’est mon anniversaire le lendemain.

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Découverte des séances de travail des morpho-psychologues

Je me pointe donc le lendemain matin au cabinet nantais d’une psychologue qui accueille les séances organisées par Christophe Drouet.

Je sonne, c’est lui qui m’accueille et me salue très amicalement.

Je suis introduit dans une petite salle dans laquelle les tables sont en carré.

Christophe me présente à deux jeunes femmes morpho-psychologues (environ trente ans pour la première et quarante ans pour la seconde) et à une femme qui paraît très jeune, vingt ans environ, qui est le sujet de la séance du jour ; en fait elle se présentera ensuite, elle a 30 ans.

Il me définit comme observateur et rappelle le principe de confidentialité de la séance. (et je m’y tiendrai donc dans cet article et dans les réponses à vos questions par mail sur la page ICI)

Quant à moi, je décris en quelques mots mon activité de bloggeur spécialiste du changement de vie et de la crise existentielle.

Je situe ma présence dans le cadre de mes rencontres d’experts des disciplines et thérapies liées à l’émergence de la vie qui nous ressemble.

Je reçois un accueil chaleureux des participants, et je suis très attentif à la façon dont se met en place la séance.

Nous sommes assis en vis-à-vis autour de ces tables en carré.

Je suis sur un côté du carré en face de Christophe Drouet assis sur un autre côté, les deux morpho-psychologues sont sur un autre côté en face du sujet qui occupe le dernier côté.

Le déroulement de la séance 

Le sujet est volontaire et est remercié pour sa participation.

Il précise bien qu’il est en demande face à un problème dans sa vie.

Le déroulé est présenté au sujet…et à moi puisque je découvre tout :

– le sujet (j’ai choisi ce terme, il me semble adapté et respectueux, et me permet de me détacher ce qui n’est pas toujours aisé face à la souffrance des autres) sera silencieux ainsi que tous les participants 

– pendant ce silence collectif de quelques minutes, les morpho-psychologues observeront le sujet et en feront par écrit une description en fonction de ce qu’ils auront perçu d’après leurs techniques. Ils décriront les traits principaux de sa personnalité

– ensuite, ils présenteront oralement leur constat

– puis il sera demandé au sujet s’il veut poser une question importante pour lui

– le travail continuera sur les indicateurs physiques du sujet qui ramènent à chaque fois à la personnalité, mais aussi à l’histoire du sujet et à son vécu

– on aboutit à une présentation du portrait morpho-psychologique du sujet.

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Mais cela va bien plus loin !

Avec le déclenchement du trouble profond par des techniques de mise en situation du sujet,

Avec le discernement de solutions pour libérer le sujet de son problème majeur,

Et avec la définition d’un axe à suivre à partir de maintenant pour avancer vers une vie meilleure.

Voilà pour le déroulement type de la séance.

Christophe Drouet 2

Séance de formation en Morphopsychologie

Les séances en live 

Mais, je constaterai que les morpho-psychologues s’adaptent à la nature du problème et à celle du sujet.

En effet, notre sujet du matin était très différent de celui de l’après-midi.

Car après une courte pause déjeuner, j’ai assisté à une deuxième séance très différente. On en parlera plus loin bien entendu.

Le sujet du matin :

Donc une femme de trente ans blonde que je pourrais décrire comme séduisante et empathique, et qui parait assez sûre d’elle.

La problématique qu’elle posera était forte :

« Comment sortir du climat de violence dans lequel j’évolue depuis…toujours, en particulier face aux hommes. »

Le déroulé de la séance a fonctionné et a libéré la parole.

Le sujet va s’exprimer sur de nombreux aspects de sa vie, dans le désordre.

L’enfance, ce dont elle se souvient et ce qui semble voilé, mais la violence du père envers la mère et des beaux-pères successifs envers la mère.

Sa vie maritale actuelle évoluant dans un climat difficile et violent.

Ses relations extra-conjugales, sa recherche d’un certain type de relation personnelle. Le fait que cela ne lui paraît pas incompatible de faire des rencontres et de rester dans sa vie de couple même si elle est violente.

Cette séance a aussi mis en évidence le problème crucial du sujet, à savoir une confusion entre le rôle du père et celui du mari, confusion qui reposerait sur un inceste fortement présumé.

J’ai apprécié la ténacité de Christophe Drouet pour faire ressortir le poids de cette confusion qui rend la vie de cette jeune femme …confuse et violente.

Il a aussi mis en évidence un processus de « résistance » très fortement ancré chez le sujet.

Il a poussé le sujet dans ses retranchements. Il reprend ses mots et en livre une version symbolique.

De même, il récapitule les problèmes de santé du sujet et en définit les causes probables… qui sont concordantes avec ce qui ressort de l’écoute du sujet et de la compréhension de sa problématique.

Il constate qu’elle décrit une version idéalisée de l’homme, mais qui ne peut ressembler à un conjoint ; en tous cas, elle n’admet pas que l’on puisse être conjoint et père ; elle semble imaginer que l’on est soit l’un soit l’autre.

Lui et les autres morpho-psychologues font une description du visage qui conforte l’idée de confusion du sujet ; ce qu’exprime le nez, la bouche sans mouvement puis avec mouvement.

Et elle (le sujet) ne peut décrire ce qu’est une femme. D’ailleurs, elle parle des hommes immédiatement après que la question sur « Qu’est-ce qu’une femme pour vous ? » est posée.

On a pu constater les modes de fonctionnement habituels du sujet pour assurer sa protection (sa survie ?), ici face aux participants pour éviter de parler de cette confusion et de la cause de cette confusion.

A savoir : la colère, la manipulation des participants, l’attitude de « petite fille ».

Et à certains moments, cette résistance est tombée quelques secondes et le sujet reconnaissait qu’elle pouvait accepter d’avancer…juste avant de reproduire un mode de protection.

Christophe, à un moment, lui a dit :

« Vous savez qu’il y a un monstre dans ce placard là » (en désignant un placard dans un angle de la pièce).

Le sujet a réagi en disant « J’ai peur du placard ».

Christophe : « vous savez ce qu’il y a dans ce placard ? »

Le sujet « Oui, je crois que je sais » et elle pleure.

Christophe « Alors dites-le !»

Le sujet a hésité, puis a dit « De toute façon, c’est ma faute aussi »

Voilà, on parlait bien d’inceste et on était au début, au tout début d’un processus qui, je l’espère, pour cette jeune femme, aboutira à une vie sans violence, sans confusion et harmonieuse.

Ce sera ensuite un chassé- croisé entre le morpho-psychologue et le sujet qui déploiera toute sa palette d’attitudes pour éviter de dire les choses.

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Le sujet va, à un moment, très court, communiquer son ressenti, sa douleur liée à l’inceste et reconnaître sa confusion père/amant.

Il se demande même à haute voix s’il pleure vraiment ou s’il fait semblant de pleurer …comme une stratégie encore.

Le sujet explique que c’est toujours difficile avec les différents thérapeutes consultés depuis quelques années ; ils sont soit lassés, soit énervés. 

Christophe Drouet lui dit : « Vous allez épuiser combien de thérapeutes avant d’avancer au lieu de résister ?»

Et, en fin de séance, la jeune femme dira « Il faut que j’avance, je ne peux pas  rester comme ça » « Que dois-je faire ? » « Qui dois-je consulter ? »

Une lucidité qui apparaît. …et disparaît aussitôt par une pirouette du style « je dois être nulle peut-être » ou bien « c’est moi qui provoque la violence ».

La séance se terminera par la proposition de Christophe Drouet de l’appeler afin de lui conseiller un thérapeute compétent par rapport à sa problématique. Avec le sujet, il convienne que ce sera une femme plutôt qu’un homme.

Et surtout, Christophe lui précise bien de ne l’appeler que si elle est sincèrement prête à arrêter de résister pour avancer. Il lui dit bien qu’il sera capable au son de sa voix de comprendre si elle est sincère …ou non.

La jeune femme repart souriante.

Christophe Drouet 3

En conférence.

Un commentaire d’après séance

Christophe m’expliquera pendant la courte pause du déjeuner que c’est un ensemble de modes de protection, de survie mis en place par le sujet et qu’il déploie, tour à tour, plutôt que d’affronter la vérité.

Il pense que la jeune femme aura des hésitations à l’appeler car elle a entendu son message sur le fait qu’il sentira si sa demande est sincère et investie…ou non. Car certains préfèrent demeurer dans la souffrance et la confusion.

Quant à elle, il dit qu’elle n’est qu’au début, et qu’il faut passer étape après étape, chacun à son rythme.

Je pense que je n’en dirai pas plus sur cette séance particulièrement forte.

Mise à jour du 08-01-2016 :

Christophe m’informe que la jeune femme l’a contacté.

Elle a pris du recul sur cette séance, elle l’a « digérée ». Et elle souhaite avancer encore.

Félicitations à elle. Je lui souhaite les meilleurs résultats.

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Comme je vous l’ai dit au début, les deux séances de morphopsychologie de la journée sont très différentes, avec des sujets très différents, c’est pourquoi vous aurez droit à deux parties.

Donc, ne ratez pas la deuxième partie car c’est du lourd avec une expérience menée par Christophe Drouet qui est étonnante et… réussie.

Si vous êtes trop pressé, abonnez-vous car je l’envoie à mes abonnés …très vite.

C’est ICI : Abonnez-vous à la Newsletter ICI

Donc, on se retrouve pour la suite, ou on parle de cette première partie ICI.

C’était Didier

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