N°30 : Les mots qui font mal
Bonjour,
C’est Didier de www.changementspositifs.fr le site de la crise de la quarantaine et de la vie qui vous ressemble.
Aujourd’hui, nous allons parler de ce qui peut provoquer un changement brutal de votre relation au monde, de votre vision de vous, et de votre rapport aux autres, à savoir « les mots sanctions ».
Après avoir parlé des « mots définitifs » dans les mots du jour n°29, nous abordons un autre aspect des mots que vous prononcez ou que vous avez entendu prononcés par d’autres.
Les mots sanctions impactent et laissent des traces.
Ce sont des mots qui n’apportent pas de bonheur.
Ils ne sont pas porteurs d’apaisement, d’encouragement, de bienveillance, de performance.
N’oubliez-pas aussi que si vous avez un statut « de référent », ils seront considérés comme ayant forme de vérité quand vous les prononcez. Exemple : un père à son fils
Ce qui est faux ; car il y a suffisamment d’exemples pour prouver que quelle que soit « la condamnation », certains rebondissent et s’en sortent bien.
Il faut aussi retenir que dans le passé, ceux qui ont le plus d’impact, sont ceux entendus à l’enfance, y compris la petite enfance, et à l’adolescence.
Ils restent ancrés.
Et ils se renforcent avec les mauvaises expériences de l’âge adulte s’il y en a, comme dans toute vie.
Ces mots ressurgissent très fortement lors de l’émergence de la crise de la quarantaine.
Il suffit d’un déclencheur.
Les mots sur le physique, l’origine, l’intelligence, les aptitudes sportives, les aptitudes aux études, la relation aux autres, la relation amoureuse, sont très destructeurs de la confiance en soi.
Et il y a des mots qui ont juste pour objectif de blesser. Ils ne sont pas seulement dus à l’ignorance, l’étroitesse d’esprit et le conditionnement socio-culturel.
C’est un autre domaine et ceux qui les assènent aux autres sont sans doute bien seuls dans leur vie, pour pouvoir dire des mots blessant en étant conscient des conséquences que cela peut avoir.
Ce qu’il faut faire dans la pratique quotidienne, c’est sortir de vos conditionnements et évoluer vers le meilleur de vous-même.
Dans ce meilleur, il n’y a pas de place pour la jalousie, la domination, la caricature de l’autre et de vous-même.
Ainsi, vous adopterez une façon de parler aux autres qui les ménage.
De votre côté, n’entendez-pas les mots sanctions des autres comme étant une sanction que vous devez appliquer.
Considérez que c’est plutôt une faiblesse de la part de l’autre de n’avoir que cette panoplie pour s’exprimer.
Par ailleurs, un mot sanction peut vous être destiné dans l’un de vos statuts de votre vie ; par exemple en tant que salarié, fournisseur, collègue de travail.
Mais il ne s’applique pas à tous vos statuts, notamment les statuts personnels.
De toute façon, dans ce domaine de le vie personnelle, il n’y a pas vraiment de recette universelle, alors qui pourrait vous définir de façon catégorique et limitante sans être mal venu de le faire.
Mais, il est exact qu’il y a des mots qui détruisent plus que d’autres, parce qu’ils veulent s’appliquer à vous en tant qu’être humain, dans tous vos statuts de la vie.
On peut citer les :
- Nul, moche, gros, minus, abruti, limité, pas fute fute, gourde.
Et aussi quelques phrases qui sanctionnent, telles que :
- Reste à ta place
- Tu te prends pour qui
- Il n’a pas inventé la poudre
- Tu ne t’en sortiras jamais
- Toi, tu n’y arriveras pas
- Tu n’es pas bien adroit
- Tu vois toujours le mauvais côté des choses
Et j’en passe.
Alors, avancez vers le meilleur de vous-même.
En oubliant ce qu’on vous a dit un jour et que vous avez accepté comme une vérité, sans raison valable.
Et en ne prononçant pas de mots sanctions envers les autres.
Soyez la meilleure version de vous-même pour être heureux et donner à votre vie plus d’amplitude. Celle qui vous correspond et que vous seul connaissez réellement.
Pensez à adopter les mots d’encouragements lorsque vous vous parlez à vous-même et lorsque vous parlez aux autres, tels que :
- aie confiance, crois en toi, essaie, le meilleur est à venir, tu es belle, je t’aime, je crois en toi, j’apprécie
Il y a tant à dire pour encourager dans tous les moments et toutes les situations de votre vie.
Et petite confidence, un jour ma maman m’a dit que j’étais beau…et je l’ai cru.
C’était Didier, votre partenaire vers le meilleur de vous-même.
Vivez bien votre vie…à vous.
Et je vous dis à bientôt.
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