N°45 : Quand j’ai raté la première place
Bonjour, c’est Didier de changements-positifs.fr le site de la crise de la quarantaine pour vivre la vie qui vous ressemble.
Franchement, on est bien mieux quand on sort des conditionnements et que l’on a une bonne interprétation de la vie !
On vit en fonction de ce qui nous fait du bien et on apprécie beaucoup mieux la vie.
A ce sujet, une expérience récente en ce qui me concerne et que je partage avec vous aujourd’hui.
Cela concerne un souvenir de mes vingt ans qui me vient en tête.
Et qui fait suite à une visite chez ma mère, toujours en vie et toujours aussi prompte, d’esprit et de corps.
Ma mère conserve quelques photos de ma jeunesse, dont des photos de l’époque où j’ai participé à quelques courses de moto sur circuit de vitesse.
J’ai vu chez elle, une photo de cette période courte où je faisais de la moto en compétition.
Il s’agit d’une photo du podium de cette course d’endurance de huit heures au Castellet, circuit Paul Ricard.
Avec mon équipier, on avait fait la deuxième place.
Et je vois cette photo qui est bien en vue sur un meuble.
Je ne l’ai jamais vraiment regardée par le passé.
Mes enfants s’y intéressaient plus que moi.
L’idéalisation est un fléau dans toutes les familles.
Et donc, là, je regarde cette photo qui pour moi avait toujours signifié que j’avais raté la première place.
Nous sommes six sur le podium et tout le monde a un sourire éclatant…sauf moi.
Donc, sur cette photo, je suis le seul à faire la tête.
J’étais déçu que nous ayons raté la première place, comme je vous l’ai dit.
C’était un beau résultat en fait, et le dernier ; puisque je me suis investi dans mes études tout de suite après.
Mon niveau d’exigence était tel que je pensais qu’il me fallait la réussite tout de suite ; il est vrai que mes moyens et mon organisation étaient particulièrement légers. Et donc, assez peu compatibles avec les besoins de ce sport.
Ce qui signifiait qu’il me fallait des bons résultats tout de suite.
Et puis, la première place était passée sous notre nez à quelques secondes, pour cause d’un système de remplissage d’essence aux relais peu performant.
Mais cette passion pour la moto est toujours présente dans ma vie, mais d’une autre façon, bien sûr.
Et là, bien longtemps plus tard, je regarde cette photo, et je me dis, « mais quel abruti j’ai pu être ».
Franchement, ce gars de vingt ans ne comprenait rien à la vie.
Il se mettait des contraintes telles qu’elles ne pouvaient pas lui amener du plaisir.
Alors, je vous le dis, ne faîtes pas comme ce garçon-là.
Profitez de l’instant, de chaque instant.
Appréciez le moment vécu comme j’aurais dû le faire à cette occasion.
Il faut relativiser l’échec, et apprécier l’expérience.
En l’occurrence, l’expérience était belle, elle était agréable à vivre et cela reste mon meilleur moment de moto.
À l’époque, personne ne m’avait parlé de la souffrance psychologique et de la manière de la comprendre, de l’accueillir et de la laisser à sa juste place.
Il est vrai que le décès de mon frère deux ans auparavant empiétait largement sur ma liberté émotionnelle.
Et j’avais des mauvais points de référence, pour comprendre mieux la vie et l’apprécier.
Et surtout vivre une vie qui me ressemble.
Ensuite, j’ai fait comme tout le monde ; j’ai vécu une grande partie de ma vie selon les codes des autres. Et souvent des clichés de ce qui était bon pour moi.
D’où les conditions idéales pour ma future crise de la quarantaine.
N’oubliez-pas que vous pouvez vous exprimer de plein de façons différentes, et ce qui compte c’est que cela vous corresponde et vous rende heureux de ce que faites.
Vous avez la responsabilité, face à une vie unique, de révéler vos potentiels, et de développer vos aptitudes.
Par-dessus tout, vous avez à vivre et faire vivre vos envies.
Et ces envies ne s’expriment pas à travers la réalisation de besoins notamment matériels, qui ne sont que des compensations du mal-être.
Posez-vous la bonne question.
Dans quelle vie êtes-vous le meilleur de vous-même ?
Et essayez de la vivre avec ses bons aspects et ses moins bons.
Et appréciez d’être en vie, et de pouvoir ressentir tant d’émotions et tant de possibilités.
Avec le recul, ce n’est pas la deuxième place qui me laisse une certaine désillusion, c’est de n’avoir pas apprécié à sa juste valeur… l’instant.
C’était Didier, votre partenaire vers le meilleur de vous-même.
Vivez bien votre vie…à vous.
Et je vous dis à bientôt.
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