N°58 : A partir de 40 ans, il faut mieux jouer la carte Vérité !
Pour certains, c’est vers trente ans, pour d’autres c’est plutôt cinquante ans, et on peut même aller plus loin.
Vous savez, je veux parler de cette période où on n’a plus envie de jouer des rôles.
Cette période où on pense que l’on est quelqu’un d’autre que celui ou celle que l’on montre, ou que les autres ont l’impression de connaître.
Vous savez cette période où ce que l’on a ne nous emballe plus, parce qu’on ne s’y reconnaît pas.
C’est cette période dite du milieu de vie qui amène à cette crise parfois terrible qui remet tout en question.
Alors, la remise en question est plutôt une bonne chose quand il s’agit de valider vos acquis professionnels et personnels.
C’est bien aussi lorsqu’il s’agit de situer votre mode de vie et votre interprétation du monde, c’est-à-dire la façon dont vous définissez votre place dans ce monde et la façon d’agir et de réagir face aux autres.
Sauf que là, la crise dont nous parlons est une vraie crise profonde qui trouve son socle sur les erreurs de casting et les erreurs de scenario.
Vous n’avez pas incarné les bons rôles.
Vous avez accepté des rôles qui ne sont pas les bons pour vous.
Vous avez vécu des histoires qui ne vous ressemblent pas.
Donc, le film de votre vie est plutôt une série B qu’un beau film qui remplit de joie, même s’il peut en avoir les allures, en particulier au niveau matériel.
J’adore le cinéma, vous l’avez remarqué dans toutes ces analogies.
Et il faut dire que certains films nous interpellent, nous transportent, et parfois changent notre interprétation de la vie.
Et votre vie est unique !
Donc, vous avez intérêt à comprendre assez vite quels sont les moteurs qui vous rendent heureux.
Heureusement, tout est toujours possible, que ce soit à trente ans ou à soixante ans.
Il est toujours possible d’interpréter l’histoire qui vous ressemble.
Mais, franchement, les quadras, ne perdez pas de temps pour devenir heureux. Et pour cela, jouer la carte de la vérité.
Quand je parle de vérité, je parle aussi d’authenticité.
Soyez vrai dans le constat que vous faites sur votre vie et ne vous laissez pas enliser par la crise de la quarantaine.
Plus on retarde l’état des lieux, et plus on risque une crise de la quarantaine terrible de souffrance. En bref, ne faites pas l’autruche sinon vous allez trinquer autant que moi lorsque cela m’est arrivé.
Alors, adoptez le mode vérité pour faire le point.
J’ai fait une vidéo-coaching à ce sujet « Faire le point, c’est quoi ? En 3 étapes. », je vous y renvoie en mettant le lien vers elle. Elle vous sera très utile.
Alors, choisir la vérité, c’est quoi ?
Et bien, c’est comprendre votre histoire, vos modes de fonctionnement, vos repères professionnels et vos fondamentaux personnels.
C’est aussi le moment opportun de réfléchir sur vos envies, celles qui sont au fond de vous.
Vous pouvez également essayer d’évaluer votre idée de la réussite.
Mais surtout, posez-vous la question de savoir si vous êtes devenu « vous » !
« Etre soi vraiment » est l’enjeu d’une vie meilleure ; c’est essentiel.
Soyez vrai en toute chose, envers vous et envers les autres ; posez l’ego de côté et évaluez où vous en êtes, et pourquoi vous sentez un mal-être vous envahir peu à peu.
Et ne repoussez pas l’arrivée de la crise. En la repoussant, elle vous bouleversera trop fort.
Investissez sur vous de toutes les façons possibles !
Pour comprendre qui vous êtes, où vous en êtes, et comment vous faire aider pour définir les stratégies qui vous ressemblent.
En attendant, commencez par adopter une manière d’évoluer dès maintenant, en vous disant :
« Si je suis la meilleure version de moi-même, j’agis comment ? ».
Et vous verrez que cela deviendra de plus en plus facile d’avancer.
C’était Didier, votre partenaire vers le meilleur de vous-même.
Vivez bien votre vie…à vous.
Et je vous dis à bientôt.
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