N°67 : Dormir seul après 20 ans de vie commune !
Et oui, cela arrive a beaucoup d’entre vous, et je dirais plutôt d’entre nous puisque j’ai connu cette situation.
Cette situation où après 20 ans de vie commune, on se retrouve seul.
L’autre est parti, ou bien vous êtes parti.
Mais, il y a les premiers temps où tout est à réorganiser.
Tous les repères sont évaporés.
Et ce qui est très difficile, surtout quand le lien existe encore, c’est de se retrouver seul dans son lit le soir.
A propos du lien, il est toujours là, quelle que soit sa forme.
Il est là qu’il soit dans le reproche ou l’affection, dans l’amertume ou le regret, dans l’incompréhension ou dans le choix volontaire, dans la situation subie ou acceptée.
Cependant, je fais une nuance, c’est que je parle de vie commune.
Je parle de vie commune car il n’y a pas forcément eu une vie partagée ; où les liens étaient ceux de la confiance, de l’intimité et du partage.
S’il y a séparation c’est qu’il y a absence des liens essentiels pour l’un ou l’autre, ou pour les deux personnes du couple.
Alors, si on réfléchit à cette inquiétude de dormir seul, cette angoisse également d’être seul, il y a plusieurs explications.
D’abord, tout un ensemble d’habitudes bien ancrées qui font que vous avez des routines que vous ne remettez pas en question.
Elles ne vous ont pas rendu heureux ces routines, elles ne vous ont pas rendu épanoui.
Mais elles sont votre boîte de hamster, éventuellement dorée, qui vous a rassuré trop longtemps, sans créativité.
Ensuite, il y a des peurs. Certaines sont ancestrales.
La peur d’être seul, à la merci des autres et de l’environnement.
Les femmes ressentent un peu plus que les hommes cette fragilité de ne pas avoir quelqu’un à leurs côtés.
Cela remonte à la nuit des temps, depuis les premiers humains réunis dans des grottes pour se protéger.
Il y a aussi la peur de la solitude.
Elle exprime essentiellement le manque de confiance en vous.
Et cette crainte de vous retrouver en votre seule compagnie et de ne pas pouvoir la supporter, cette compagnie de vous-même.
Bien entendu, il y a le sentiment d’être abandonné.
Et cela ravive les blessures, profondément enfouies, de précédents abandons ou de peurs de l’abandon.
Il y a aussi les peurs du passé qui peuvent ressurgir et vous amener à vous sentir comme un enfant face à quelque chose de plus fort que lui.
Et puis, il y a tout ce qui relève du manque d’autonomie matérielle, du manque d’autonomie au niveau des activités, du manque d’autonomie au niveau de l’organisation de la vie courante.
Et évidemment le manque d’autonomie affective.
Enfin, il y a une peur tenace qui limite considérablement vos potentiels.
C’est la peur du changement qui entraîne une résistance forte ; et donc une souffrance forte.
La solitude et le fait de dormir seul est un challenge important, je le comprends et cela questionne beaucoup en coaching.
Mais, cela ne doit pas vous entraîner trop vite à retrouver quelqu’un qui ne vous mérite pas, juste pour ne plus être seul.
Ce serait du gâchis.
Car la crise de vie, la séparation, ce sont des opportunités de devenir soi, de devenir vous.
Et pas la copie, la doublure, ou l’ombre d’un conjoint.
Prenez ce qui arrive de difficile comme un tremplin. Que vous l’ayez décidé ou pas.
C’est votre tremplin vers la meilleure version de vous-même.
Celle que vous n’avez pas laissée s’exprimer jusqu’à aujourd’hui.
Il y a un travail de fond à engager.
Avec un investissement sur vous pour en ressortir le meilleur.
Et cela permettra d’imaginer votre vie dans un nouveau format bien plus enrichissant.
Une nouvelle version bien plus en accord avec vous-même.
Alors, engagez-vous dans la reconstruction de nouveaux repères, et recommencez à rêver.
Le rêve c’est vous dans une vie qui vous correspond mieux.
Vous dans une attitude de vous qui vous semble plus évoluée.
Vous dans une interprétation du monde qui vous rassure et vous donne l’envie de faire, l’envie de réaliser toute la personne que vous êtes.
Et vous sentez qu’il y a cette personne en sommeil.
Elle ne demande plus qu’à exister, enfin.
C’était Didier, votre partenaire vers le meilleur de vous-même.
Vivez bien votre vie…à vous.
Et je vous dis à bientôt.
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